11% des Français souhaitent que Cyril Hanouna se présente à la Présidentielle

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Cyril Hanouna président ? Le sondage qui secoue la France entière ou quand Baba talonne les dinosaures politiques

11% des Français veulent du Hanouna à l’Élysée

C’est le genre de nouvelle qui vous fait lâcher votre café sur le clavier.
On se souvient de mon délire au travers mon billet humoristique sur la question de la semaine dernière et l’affiche que j’avais réalisé pour l’occasion (ci-dessous)…mais là on rentre encore plus dans le factuel…

Du coup je ressors le faux tract de campagne politique de Hanouna que j’avais fait il y a quelques jours…

Pour 2027, Votez Hanouna Président !

Un sondage Ifop-Fiducial, commandé par Le Figaro et Sud Radio, vient de tomber, et accrochez-vous : 11% des Français verraient bien Cyril Hanouna, oui, Baba, l’agitateur de C8, enfiler le costume de président en 2027.

À seulement 4 points de François Bayrou (15%) et 5 points de Jean-Luc Mélenchon (16%), l’animateur-star talonne des mastodontes de la politique.
Pas mal pour un mec qui passe ses soirées à balancer des vannes et des happenings bordéliques sur Touche pas à mon poste.

Mais derrière la surprise, y’a-t-il vraiment de quoi s’étonner dans un pays où la défiance envers les élites est devenue un sport national ?

Un trublion face aux costumes-cravates

Hanouna, c’est le roi du chaos cathodique, le gars qui fait hurler les puristes et jubiler les oubliés.
Ce 11% n’est pas juste un chiffre, c’est un symptôme.
Pendant que Bayrou peaufine ses discours policés et que Mélenchon joue les tribuns enflammés, Cyril, lui, parle cash, sans filtre, comme le voisin de palier qui râle sur les taxes.

Le sondage le place au coude-à-coude avec des figures établies – Valérie Pécresse à 11%, Gérard Larcher en dessous – et pas si loin de David Lisnard (12%) ou Rachida Dati (14%).
En tête, Marine Le Pen (42%) et Jordan Bardella (43%) caracolent, mais Hanouna, avec son style brut de décoffrage, semble capter un ras-le-bol qui dépasse les chapelles politiques traditionnelles.

La censure de C8, carburant d’un rêve présidentiel ?

Et si l’Arcom, en coupant le signal de C8, avait involontairement boosté la cote de Baba ?
Lors de sa dernière émission, il lâchait :

J’en ai marre de voir des Français malheureux.

Une phrase qui sonne comme un embryon de programme.
Pas de candidature officielle, mais un flou savamment entretenu :

La France est ingouvernable, mais j’aimerais bien casser tout ça.

Ce mélange de révolte populaire et de showman attitude fait mouche auprès d’un électorat désabusé, prêt à troquer les énarques contre un trublion télévisuel.
Coluche avait bien tenté le coup en 81, non ?

Une blague ou un avertissement ?

Reste la question : est-ce qu’on rit ou est-ce qu’on tremble ?
11%, c’est pas la majorité, mais c’est assez pour faire vaciller les certitudes des stratèges politiques.
Hanouna président, ce serait l’ovni ultime, le pied de nez définitif à un système essoufflé.

Pourtant, entre ses dérapages et son absence de projet clair, le pari semble fou.
Sauf que dans une France où Trump et Zelensky ont montré que la frontière entre spectacle et pouvoir est poreuse, tout devient possible.

Alors, Baba à l’Élysée, délire ou prophétie ?
Les urnes trancheront peut-être, mais pour l’instant, ce sondage est un miroir tendu à une nation qui ne sait plus à quel saint se vouer.

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